Une bonne et une mauvaise nouvelle pour les circuits européens de F1 : Ces événements pourraient faire l'objet d'une rotation
- Ludo van Denderen
Stefano Domenicali ayant déclaré que la Formule 1 était sur le point de (re)mettre en place des Grands Prix tournants, la question se pose naturellement de savoir quelles sont les courses concernées. Quelles sont les courses qui seront concernées une année et pas l'année suivante ? Si tu regardes simplement les situations contractuelles et les désirs des organisateurs de courses, tu arrives à trois Grands Prix qui pourraient se retrouver dans un système de rotation.
Le premier rendez-vous est le Grand Prix des Pays-Bas sur le circuit de Zandvoort. Les organisateurs de la course néerlandaise de F1 ont décidé plus tôt cette saison - à la surprise de la Formula One Management (FOM) - d'abandonner un nouveau contrat pour le moment car les risques financiers étaient trop importants. Après tout, Zandvoort fonctionne entièrement grâce à des investisseurs privés ; il n'y a pas de soutien gouvernemental pour maintenir la course aux Pays-Bas.
Décider que des dizaines de millions doivent être versés à la FOM chaque année n'est pas une bonne chose pour une entreprise. Pour le Grand Prix des Pays-Bas, une course bisannuelle faciliterait la collecte de fonds, même si c'est un peu un choc pour les fans néerlandais de F1 : Ils ne pourront plus encourager Max Verstappen chaque année dans les dunes de la Hollande-Septentrionale. D'un autre côté, avec un système de rotation, le Grand Prix ne disparaît pas non plus du calendrier.
Barcelone et Imola en rotation ?
Zandvoort est sans aucun doute favorable à l'idée de Domenicali et probablement que les propriétaires du circuit de Catalunya le sont aussi. La course près de Barcelone risque de disparaître du calendrier car la Formule 1 a conclu un accord pour organiser une course de rue à Madrid à partir de 2026. Compte tenu de l'intérêt que suscitent les circuits ailleurs dans le monde, il est difficile d'imaginer que la Formule 1 organise deux Grands Prix en Espagne chaque année. Un système de rotation avec, par exemple, les Pays-Bas serait alors la solution provisoire idéale.
Ce qui est vrai pour l'Espagne l'est aussi pour l'Italie. Depuis la crise du coronavirus, le circuit d'Imola est revenu, mais deux courses italiennes, c'est difficilement tenable. Monza étant l'un des circuits les plus historiques du calendrier de la F1, il est facile d'imaginer qu'Imola disparaisse de la liste.
Le Grand Prix de Belgique a également été mentionné comme une course qui finira par faire l'objet d'une rotation, mais les Belges ne préfèrent certainement pas cela. Le circuit de Spa-Francorchamps a besoin de plus que les recettes annuelles (et les subventions du gouvernement wallon) pour continuer à fonctionner. Un départ complet ou même partiel de la Formule 1 signifierait probablement un arrêt de mort pour le circuit historique des Ardennes.
C'est pourquoi les Belges font tout leur possible pour obtenir un contrat à long terme avec la FOM, qui garantisse que le Grand Prix sera inscrit chaque année au calendrier de la F1.